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EN BREF
22/10/2025 - Retraites: Macron sème le doute
Depuis la Slovénie, Emmanuel Macron a évoqué la réforme des retraites qui n'est ni "abrogée" ni même "suspendue" selon lui, mais simplement "décalée". De quoi contraindre Sébastien Lecornu à Paris à calmer les oppositions outrées par l'affirmation, RN et LFI en tête. ( - 22/10)
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21/10/2025 - Amendements au Budget
Examiné depuis le 20 octobre en commission des finances de l'Assemblée, le projet de Budget 2026 n'a pour l'heure pas été défiguré par les députés comme à l'accoutumée.
> Si le maintien de la CDHR a été voté, la hausse de la CEHR et du taux de la flat tax ont été rejetés, et le crédit d'impôt services à la personne n'a pas été raboté.
> Un impôt universel pour les expatriés en paradis fiscal a été adopté sur proposition LFI, l'exit tax instaurée par Sarkozy et supprimée par Macron a été rétablie.
> Plusieurs niches sont supprimées : pour les journalistes, les élus locaux et la production cinématographique. La commission a en outre reconduit l'avantage fiscal sur les pourboires et a transformé la réduction d'impôt en un crédit d'impôt dégressif sur les frais d'inscription en EHPAD.
> Alors que l'exécutif avait prévu une année blanche sur le barème de l'IR, des amendements ont finalement permis de l'indexer sur l'inflation pour la seule première tranche (soit 200.000 foyers qui ne basculeront pas dans l'impôt, pour 200 millions d'euros de manque à gagner pour l'Etat).
> Enfin, le projet de taxe holding a été vidé de sa substance mais c'était suite à une erreur: elle reviendra le 24 octobre en séance rétablie dans sa version initiale. ( - 21/10)
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24/10/2025 - Taxe sur les holdings difficile à objectiver
L'article 3 du projet de Budget 2026 prévoit la création d'une taxe sur le patrimoine financier des holdings patrimoniales assujetties à l'IS et contrôlées par des personnes physiques. Il s'agirait donc de ne pas gréver les holdings "de production", ce qui risque d'être sujet à moult interprétations, aucun distinguo ni juridique ni factuel ne permettant de trancher finement entre ces 2 types de structures faîtières. Concrètement, la taxe s'appliquerait aux holdings détenant au moins 5 millions d'euros d'actifs (en valeur réelle). (distinguo - 24/10)
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23/10/2025 - Seuil de TVA des micro-entreprises rétabli
Le Sénat a adopté définitivement le 23 octobre une proposition de loi sur les seuils de franchise de TVA des microentrepreneurs (350.000 entités concernées), rétroactive au 1er janvier 2025. Le texte refixe les niveaux à ceux d'avant le Budget 2025 qui prévoyait une baisse drastique (de 85.000 ou 37.500 à 25.000 euros annuels), et qui étaient en vigueur depuis le 1er mars, mais suspendus dans la foulée jusqu'à la fin de l'année face à la bronca. Cette loi vient court-circuiter le projet de Budget 2026 qui les fixe à 25.000 euros dans le bâtiment et à 37.500 pour toutes les autres activités. Dans ces conditions, il semble peu probable que la version du Budget 2026 ne s'applique in fine. (in fine - 23/10)
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24/10/2025 - Bilan de compétences banni du CPF
Arguant qu'ils constituent une bonne part des formations frauduleuses, le projet de budget 2026 prévoit de ne plus permettre le financement des bilans de compétences par le CPF. Il prévoit également de plafonner les financements CPF sur l'examen du permis de conduire et sur la VAE. Actuellement, 2.000 organismes de formation proposent des bilans de compétences et ceux-ci sont quasiment tout le temps financés par le CPF. Chaque année en France, 80.000 personnes en bénéficient. ( - 24/10)
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22/10/2025 - Taxe projetée sur avantages aux salariés
Le projet de budget 2026 prévoit une taxe de 8% sur les avantages aux salariés, qui frappera notamment les titres-restaurant, titres-vacances et titres-cadeaux mais aussi tous les avantages fournis par les CSE. Elle pourrait ne pas passer le barrage du débat parlementaire tant les voix contre commencent à s'élever depuis tous les bancs. ( - 22/10)
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23/10/2025 - Congé de naissance créé
Inscrit dans le projet de Budget 2026 de la SS, le futur congé de naissance s'ajoutera aux congés maternité (16 semaines) et paternité (28 jours) et pourra être pris "simultanément ou en alternance" par les 2 parents. Il devrait être indemnisé à hauteur de 70% du salaire le premier mois et à 60% le second, selon le ministre de la Santé. ( - 23/10)
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22/10/2025 - Coup de vis sur arrêts de travail
Le projet de Budget 2026 de la Sécurité sociale (examiné depuis le 23 octobre en commission à l'Assemblée) prévoit de plafonner les arrêts-maladie en médecine de ville à 2 mois, sauf cas spécifique. Le premier arrêt ne pourra pas excéder 15 jours (30 jours à l'hôpital), et pourra être renouvelé pour 2 mois renouvelables au maximum. ( - 22/10)
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22/10/2025 - Télétravail sur un plateau
Si le télétravail est nettement moins tendance ces derniers mois, surtout du côté des employeurs, son volume ne réduit pas pour autant, et ce mode de travail serait plutôt actuellement sur un plateau, selon l'Observatoire du télétravail de l'Ugict CGT. Un sondage du syndicat montre 77% des salariés disent ne pas avoir subi de réduction du télétravail, contre 31% qui affirment que leur employeur les incite désormais à revenir au bureau et 7% qui ont fait face à des suppressions "dans certains services". On est encore dans un phase où le télétravail n'est pas totalement supprimé mais voit son nombre de jours se réduire. ( - 22/10)
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24/10/2025 - Retraites: suspension de réforme non financée
Un Conseil des ministres extraordinaire a adopté le 23 octobre la lettre rectificative qui permettra de faire passer la suspension de la réforme des retraites dans le projet de Budget SS. ( - 24/10)
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20/10/2025 - Retraites Agirc-Arrco pas revalorisées
Le niveau des pensions de retraite complémentaire (14 millions de pensionnés) restera gelé du 1er novembre 2025 au 31 octobre 2026, faute d'accord trouvé le 17 octobre entre partenaires sociaux gérant l'Agirc-Arrco (les employeurs concédaient +0,2%, les syndicats réclamaient +1%, puis +0,8%). ( - 20/10)
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23/10/2025 - Recours sur contrôle des chômeurs
Onze associations et 5 syndicats ont initié cet été un recours en annulation devant le Conseil d'Etat sur le décret fixant les sanctions contre les demandeurs d'emploi ne respectant pas leurs obligations de recherche d'emploi. Ils l'ont justifié le 22 octobre par des ruptures d'égalité, des délais contradictoires trop courts ou un changement de nature des minima sociaux. ( - 23/10)
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21/10/2025 - Plan anti-fraude "attrape-tout"
Le plan anti-fraude fiscale et sociale présenté par l'exécutif le 14 octobre se veut complémentaire à l'examen des projets de Budgets 2026. Il vise toutes sortes de fraudes, et crée, notamment le concept de flagrance sociale permettant à l'Urssaf de geler immédiatement avoirs et biens des entreprises soupçonnées de travail dissimulé. ( - 21/10)
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23/10/2025 - Radiations volontaires à +30%
A plus de 96.000 unités, les radiations volontaires d'entreprises s'affichent à +30% annuels au 3e trimestre, selon le baromètre Xerfi du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce. A comparer aux 13.240 procédures collectives ouvertes sur la période et aux 17.000 emplois disparus suite à liquidation. Les créations d'entreprises sont quant à elles à +9% annuels. ( - 23/10)
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23/10/2025 - Redressement: 20% de survivants
Alors que les redressements judiciaires ont le vent en poupe, une entreprise sur 5 réussit à en sortir en vie, selon une statistique élaborée par Ellisphere pour Les Echos sur 3.500 entités de 2 millions à 1,5 milliard de CA placées en redressement en 2019. ( - 23/10)
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21/10/2025 - Prise illégale d'intérêts assouplie
Dans le cadre de la 2e lecture de la proposition de loi visant à "encourager, à faciliter et à sécuriser l'exercice du mandat d'élu local", le Sénat doit examiner aujourd'hui une énième réforme de la définition de la prise illégale d'intérêts (où un élu ou fonctionnaire participe à une décision dans laquelle il est impliqué par ailleurs, qu'il en profite ou non). ( - 21/10)
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23/10/2025 - Non-lieu dans le dossier AGS
Six ans et demi après les premières plaintes contre le régime et contre des mandataires judiciaires, le juge d'instruction parisien Vincent Lemonier a prononcé le 21 octobre un non-lieu dans l'affaire des AGS, suivant en cela les réquisitions du ministère public. Le juge a estimé qu'il n'y avait pas de charges suffisantes contre quiconque dans le dossier. ( - 23/10)
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23/10/2025 - Export des PME: débouchés mais aussi sourcing
En cette période de crise, l'export peut constituer une source pertinente de diversification pour les PME voire une bouée de sauvetage, à condition que la démarche soit bien structurée et préparée. Il peut naturellement constituer un vecteur de débouchés, mais aussi de façon moins intuitive un vecteur de sourcing alternatif et meilleur marché, une fois qu'on a bien découvert la destination cible. ( - 23/10)
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24/10/2025 - Tendance à la co-DG
Au-delà de la tendance des dernières années à la dissociation présidence et direction générale, de plus en plus d'entrepreneurs optent pour une DG bicéphale. Outre que cela permet de lutter contre la solitude du dirigeant, cela permet aussi de se démultiplier pour affronter des contraintes exogènes de plus en plus touffues. ( - 24/10)
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24/10/2025 - Trois leviers pour la santé mentale
Réglementation et structures internes (CSE ou CSSCT), relais de communication interne, dispositifs de prévention et suivi sont les trois mamelles pour améliorer le bien-être des équipes. ( - 24/10)
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20/10/2025 - Octobre rose gagne l'entreprise
L'opération de marketing de sensibilisation contre le cancer du sein entre de plus en plus souvent dans les fondations, entreprises, commerces et collectivités territoriales. ( - 20/10)
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23/10/2025 - De l'offshoring au nearshoring
Qu'elle que soit sa nature (géostratégique ou commerciale), la guerre a enfoncé un coin dans la mondialisation sans limites des échanges, incitant les entreprises à protéger leurs approvisionnements, stimulant au passage les enjeux de souveraineté, et à déprioriser le facteur coût qui servait de boussole quasi-unique jusque là. ( - 23/10)
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23/10/2025 - Devoir de vigilance: assouplissement torpillé
Alors que l'issue du vote semblait jouée d'avance, l'Europarlement a torpillé le 22 octobre à 9 voix près le projet d'assouplissement de la directive CS3D sur le devoir de vigilance des multinationales, qui aurait permis à des dizaines de milliers d'entreprises d'y échapper, en relevant les seuils d'assujetissement. Par ailleurs, les ministres de l'Energie du Qatar et des Etats-Unis ont écrit aux chefs d'Etat des 27 pour leur présenter la directive comme une "menace existentielle" pour l'UE, constitutive d'un "risque important" pour l'approvisionnement énergétique des entreprises et ménages européens (sous-entendu: on pourrait ne plus vous livrer de GNL). ( - 23/10)
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22/10/2025 - Directive déforestation édulcorée
Déjà reportée d'un an, la directive européenne sur la déforestation (interdisant le commerce de produits issus d'une déforestation menée après 2020) l'est de nouveau de 6 mois, et entrera en vigueur au 30 juin 2026 en une version édulcorée: procédure simplifiée pour les petites et microentreprises (avec exemption pour les simples transformateurs et/ou revendeurs de produits déjà déclarés en amont). ( - 22/10)
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JURIDIQUE
12/01/2007 - Depot des comptes annuels des societes
L'article 246-1 nouveau du decret n° 67-236 du 23 mars 1967 retablit une sanction penale en cas de defaut de publicite des comptes sociaux (sur ce point, cf. egalement, Quotidien de l'Expert-comptable, 21 dec. 2006, num 363, p. 4). Le fait de ne pas satisfaire aux obligations de depot prevues aux articles L. 232-21 à L. 232-23 du Code de commerce est puni de l'amende prevue par le 5eme de l'article 131-13 du Code penal pour les contraventions de la cinquieme classe. En cas de recidive, la peine applicable est egalement celle prevue par le 5eme de l'article 131-13 du Code penal pour les contraventions de la cinquieme classe commises en recidive.
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FISCAL
10/12/2011 - BAREME IRPP 2011
Tranches de revenus 2011
Jusqu'à 5 963 € 0%
De 5 964 € à 11 896 € 5,50%
De 11 897 € à 26 420 € 14%
De 26 421 € à 70 830 € 30%
Plus de 70 830 € 41%
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10/12/2011 - BAREME ISF 2011
Patrimoine taxable :
Jusqu'a 800 000 euros 0%
De 800 K a 1 310 K 0.55 %
De 1 310 K a 2 570 K 0.75 %
De 2 570 K a 4 040 K 1.00 %
De 4 040 K a 7 710 K 1.30 %
De 7 710 K a 16 790 K 1.65 %
Superieur a 16 790 K 1.80 %
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10/12/2011 - BAREME ISF 2012
N’excédant pas 1.300.000 € 0%
Comprise entre 1.300.000 € et 3.000.000 € 0,25%
Égale ou supérieure à 3.000.000 € 0,50%
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INDICES ET TAUX DE REFERENCE
01/01/2012 - Minimum Garanti
Valeur : 3,44 € ; Date d'application : 01/01/2012
Valeur : 3,31 € ; Date d'application : 01/01/2010
Valeur : 3,31 € ; Date d'application : 01/07/2008
Valeur : 3,28 € ; Date d'application : 01/05/2008
Valeur : 3,21 € ; Date d'application : 01/07/2007
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01/01/2012 - SMIC horaire
Valeur : 9,22 € - Date d'application : 01/01/2012
Valeur : 9,19 € - Date d'application : 01/12/2011
Valeur : 9,00 € - Date d'application : 01/01/2011
Valeur : 8,86 € - Date d'application : 01/01/2010
Valeur : 8,82 € - Date d'application : 01/07/2009
Valeur : 8,71 € - Date d'application : 01/07/2008
Valeur : 8,63 € - Date d'application : 01/05/2008
Valeur : 8,44 € - Date d'application : 01/07/2007
Valeur : 8,27 € - Date d'application : 01/07/2006
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10/12/2011 - SMIC mensuel (35h hebdo)
Valeur : 1398.40 € Date d'application : 01/01/2012
Valeur : 1393.85 € Date d'application : 01/12/2011
Valeur : 1365.03 € Date d'application : 01/01/2011
Valeur : 1337.70 € Date d'application : 01/07/2009
Valeur : 1321.04 € Date d'application : 01/07/2008
Valeur : 1308.88 € Date d'application : 01/05/2008
Valeur : 1280.07 € Date d'application : 01/07/2007
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04/01/2012 - Plafond de Sécurité sociale mensuel
Valeur : 3031 €
Date d'application : 01/01/2012
Valeur : 2946 €
Date d'application : 01/01/2011
Valeur : 2885 €
Date d'application : 01/01/2010
Valeur : 2859 €
Date d'application : 01/01/2009
Valeur : 2773 €
Date d'application : 01/01/2008
Valeur : 2682 €
Date d'application : 01/01/2007
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04/01/2012 - Plafond de Sécurité sociale annuel
Valeur : 36372 €
Date d'application : 01/01/2012
Valeur : 35352 €
Date d'application : 01/01/2011
Valeur : 34620 €
Date d'application : 01/01/2010
Valeur : 34308 €
Date d'application : 01/01/2009
Valeur : 33276 €
Date d'application : 01/01/2008
Valeur : 32184 €
Date d'application : 01/01/2007
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25/05/2011 - BAREME IK 2010
Jusqu'à 5 000 km
3 CV : d x 0,405
4 CV : d x 0,487
5 CV : d x 0,536
6 CV : d x 0,561
7 CV : d x 0,587
8 CV : d x 0,619
9 CV : d x 0,635
10 CV : d x 0,668
11 CV : d x 0,681
12 CV : d x 0,717
13 CV et plus : d x 0,729
De 5 001 à 20 000 km
3 CV : (d x 0,242) + 818
4 CV : (d x 0,274) + 1063
5 CV : (d x 0,3) + 1 180
6 CV : (d x 0,316) + 1 223
7 CV : (d x 0,332) + 1 278
8 CV : (d x 0,352) + 1 338
9 CV : (d x 0,368) + 1 338
10 CV : (d x 0,391) + 1 383
11 CV : (d x 0,392) + 1 298
12 CV : (d x 0,426) + 1 458
13 CV et plus : (d x 0,444) + 1 423
Au delà de 20 000 km
3 CV : d x 0,283
4 CV : d x 0,327
5 CV : d x 0,359
6 CV : d x 0,377
7 CV : d x 0,396
8 CV : d x 0,419
9 CV : d x 0,435
10 CV : d x 0,46
11 CV : d x 0,478
12 CV : d x 0,499
13 CV et plus : d x 0,515
d représente la distance parcourue
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11/01/2011 - Indice du cout de la construction
Tableau des valeurs de l'indice du cout de la construction (base 100 au 4eme trimestre 1953
3eme trimestre 2011 : 1624
2eme trimestre 2011 : 1593
1er trimestre 2011 : 15554
4eme trimestre 2010 : 1533
3eme trimestre 2010 : 1520
2eme trimestre 2010 : 1517
1er trimestre 2010 : 1508
4eme trimestre 2009 : 1507
3eme trimestre 2009 : 1502
2eme trimestre 2009 : 1498
1er trimestre 2009 : 1503
4ème trimestre 2008 : 1523
3ème trimestre 2008 : 1594
2ème trimestre 2008 : 1562
1er trimestre 2008 : 1497
4ème trimestre 2007 : 1474
3ème trimestre 2007 : 1443
2ème trimestre 2007 : 1435
1er trimestre 2007 : 1385
4 ème trimestre 2006 : 1406
3 ème trimestre 2006 : 1381
2 ème trimestre 2006 : 1366
1 er trimestre 2006 : 1362
4 ème trimestre 2005 : 1332
3 ème trimestre 2005 : 1278
2 ème trimestre 2005 : 1276
1 er trimestre 2005 : 1270
4 ème trimestre 2004 : 1269
3 ème trimestre 2004 : 1272
2 ème trimestre 2004 : 1267
1 er trimestre 2004 : 1225
4 ème trimestre 2003 : 1214
3 ème trimestre 2003 : 1203
2 ème trimestre 2003 : 1202
1 er trimestre 2003 : 1183
4 ème trimestre 2002 : 1172
3 ème trimestre 2002 : 1170
2 ème trimestre 2002 : 1163
1 er trimestre 2002 : 1159
4 ème trimestre 2001 : 1140
3 ème trimestre 2001 : 1145
2 ème trimestre 2001 : 1139
1 er trimestre 2001 : 1125
4 ème trimestre 2000 : 1127
3 ème trimestre 2000 : 1093
2 ème trimestre 2000 : 1089
1 er trimestre 2000 : 1083
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15/10/2010 - Indice de Référence des Loyers ( IRL )
Tableau des valeurs de l'indice de référence des loyers (base 100 au 4ème trimestre 1998
3ème trimestre 2011 : 120.95
2ème trimestre 2011 : 120.31
1er trimestre 2011 : 119.69
4ème trimestre 2010 : 119.17
3ème trimestre 2010 : 118.70
2ème trimestre 2010 : 118.26
1er trimestre 2010 : 117.81
4ème trimestre 2009 : 117.47
3ème trimestre 2009 : 117.41
2ème trimestre 2009 : 117.59
1er trimestre 2009 : 117.70
4 ème trimestre 2008 : 117.54
3 ème trimestre 2008 : 117.03
2 ème trimestre 2008 : 116.07
1 er trimestre 2008 : 115.12
4 ème trimestre 2007 : 114.30
3 ème trimestre 2007 : 113.68
2 ème trimestre 2007 : 113.37
1 er trimestre 2007 : 113.07
4 ème trimestre 2006 : 112.77
3 ème trimestre 2006 : 112.43
2 ème trimestre 2006 : 111.98
1 er trimestre 2006 : 111.47
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11/01/2011 - Indice des loyers commerciaux
Tableau des valeurs de l'indice des loyers commerciaux (base 100 : 1er trimestre 2008)
3eme trimestre 2011 : 105.31
2eme trimestre 2011 : 104.44
1er trimestre 2011 : 103.64
4eme trimestre 2010 : 102.92
3eme trimestre 2010 : 102.36
2eme trimestre 2010 : 101.86
1er trimestre 2010 : 101.36
4eme trimestre 2009 : 101.07
3eme trimestre 2009 : 101.21
2eme trimestre 2009 : 97.45
1er trimestre 2009 : 98.07
4 ème trimestre 2008 : 98.90
3 ème trimestre 2008 : 100.00
2 ème trimestre 2008 : 101.20
1 er trimestre 2008 : 102.46
4 ème trimestre 2007 : 103.01
3 ème trimestre 2007 : 102.73
2 ème trimestre 2007 : 102.05
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ACTUALITE
10/12/2011 - EXERCICE EN SELARL
Depuis 20 ans, avocats, huissiers et notaires peuvent créer une société d’exercice libéral (SEL), qui révèle des opportunités fiscales et sociales.
En nom propre, les revenus d’activité sont taxés à l’impôt sur le revenu, jusqu’à 41 %. Dans une SEL, les bénéfices sont soumis à l’impôt sur les sociétés (IS), à 15 % jusqu’à 38 120 euros et à 33,33 % au-delà. Certes, ces bénéfices, une fois distribués, sont ensuite soumis à l’impôt sur le revenu, mais ce dispositif apparemment peu avantageux de double imposition aboutit en réalité souvent à une charge globale fiscale moindre. Les bénéfices sont en fait soumis à l’IS sur une assiette largement réduite après déduction de la rémunération. L’organisation en société permet en outre d’arbitrer entre la rémunération, imposée comme un salaire et les dividendes, moins taxés. Les dividendes bénéficient d’un abattement de 40 % avant d’être soumis à l’impôt sur le revenu ou au prélèvement forfaitaire libératoire, au taux de 19 %, porté à 24 % en 2012.
La SEL marque aussi des points en matière de charges sociales où elles sont moins élevées qu’en nom propre alors que les régimes de protection sociale et de retraite sont les mêmes. Les cotisations sont en effet calculées sur la rémunération versée au lieu d’être assises sur l’ensemble du résultat. Seul bémol : les charges sociales pèsent sur les dividendes lorsqu’ils dépassent 10 % du capital, car ils sont dans ce cas assimilés à des compléments de rémunération.
Bien entendu, ces éléments de comparaison ne font pas l’économie d’une analyse globale des revenus du foyer fiscal du professionnel et de l’ensemble des paramètres patrimoniaux comme les projets d’investissement, d’association ou encore de transmission de son cabinet.
Exemple :
Un avocat, célibataire et sans enfant, réalise un bénéfice de 100 000 euros. En nom propre, son bénéfice net de charges sociales s’élève à 69 000 euros, et l’impôt sur le revenu à 13 146 euros. Son revenu net s’élève donc à 55 854 euros.
Si dans le cadre de la mise en place d’une SEL il choisit de se verser une rémunération de 50 000 euros, les charges sociales sont estimées à 15 500 euros, et son impôt sur les sociétés à 5 175 euros. Il se distribue 29 325 de dividendes. L’impôt sur le revenu s’élève à 9 833 euros. Son revenu net s’élève donc à 69 492 euros.
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10/12/2011 - PLUS VALUES IMMOBILIERES
Le régime des plus-values immobilières tel que nous le connaissons depuis le 1er janvier 2004 a fait l’objet d’aménagements significatifs au cours des derniers mois. Ces ajustements qui ont modifié la physionomie du dispositif nous conduise aujourd’hui a faire un point sur le régime qui sera applicable en 2012.
Ce qui change en 2012 : les mesures supprimées, aménagées et/ou créés :
L’abattement pour durée de détention
Les plus-values générées lors de la cession de biens immobiliers (résidences secondaire, résidences locatives et terrain non bâtis) faisant l’objet d’un acte authentique à compter du 1er février 2012 seront exonérées au bout de 30 ans (contre 15 ans actuellement) et l’abattement s’appliquera par pallier selon un pourcentage croissant :
• 2 % pour chaque année de détention au-delà de la cinquième,
• 4 % pour chaque année de détention au-delà de la dix-septième,
• 8 % pour chaque année de détention au-delà de la vingt-quatrième.
Comme vous le savez déjà ces nouvelles règles s’appliquent (rétroactivement) depuis le 25 août 2011 aux plus-values réalisées au titre des cessions intervenues à compter du 25 août 2011 en cas d’apport de biens immobiliers ou de droits sociaux relatifs à ces biens immobiliers à une société dont la personne à l’origine de l’apport, son conjoint, leurs ascendants et leurs descendants ou un ayant droit à titre universel de l’une ou de plusieurs de ces personnes est un associé ou le devient à l’occasion de cet apport. ...
Lors de l’examen en première lecture du PLFR 2011-IV, les députés ont adopté un article 13 septies nouveau qui prend en compte la réforme de la taxation des plus-values immobilières et ses conséquences sur les terrains à bâtir pour lesquels des promesses de vente étaient assorties de conditions suspensives liées à de très longues procédures d’urbanisme.
Si le texte est définitivement adopté, les anciennes règles de calcul de l’abattement pour durée de détention du bien (exonération au bout de quinze ans) s’appliqueront aux :
• cessions de terrains nus, constructibles du fait de leur classement, par un plan local d’urbanisme ou par un autre document d’urbanisme en tenant lieu, en zone urbaine ou à urbaniser ouverte à l’urbanisation ou, par une carte communale, dans une zone où les constructions sont autorisées, pour lesquelles
o une promesse de vente a été enregistrée avant le 25 août 2011
o et la vente est conclue avant le 1er janvier 2013.
Les deux conditions sont cumulatives.
La taxation des plus-values immobilières au taux de 32,5%
Pour toutes les ventes qui sont réalisées depuis le 1er octobre 2011 le taux global d’imposition des plus-values immobilières s’établit à 32,5% (19% d’impôt et 13,5% de prélèvements sociaux)
• Pour aller plus loin : Prélèvements sociaux : tous les nouveaux taux applicables
L’exonération de la plus-value de cession d’une résidence secondaire
Les députés ont adopté une disposition (Art. 3 bis) au PLF 2012 permettant aux propriétaires de résidence secondaire (non propriétaires de leur résidence principale) en cas de cession de celle-ci, d’être exonérés de plus-value immobilière dès lors que les conditions suivantes sont respectées :
Il doit s’agir de la première cession d’un logement et de ses dépendances immédiates et nécessaires ;
Le cédant ne doit pas avoir été propriétaire de sa résidence principale (directement ou par personne interposée) au cours des quatre années précédant la cession ;
le cédant doit remployer le prix de cession, dans un délai de vingt-quatre mois à compter de cette dernière, à l’acquisition ou la construction d’un logement qu’il affecte, dès son achèvement ou son acquisition si elle est postérieure, à son habitation principale
Lors de l’examen du texte, les sénateurs ont adopté un amendement de Mme Nicole Bricq appliquant cette exonération dans la limite de 300 000 € (Art. 3bis du PLF 2012).
Au-delà de ce seuil, la règle générale de taxation des plus-values immobilières s’appliquerait (imposition dégressive sur 30 ans puis exonération).
Suppression de l’abattement de 1000 €
L’abattement fixe de 1.000 € a été supprimé au titre des plus-values dégagées depuis l’entrée en vigueur de la LFR pour 2011
Création d’un nouveau cas d’exonération en matière de plus-value immobilière.
L’article 13 ter du PLFR 2011-IV (Adopté en première lecture le 6 décembre) propose, au bénéfice des personnes âgées ayant quitté leur logement pour une maison de retraite médicalisée et qui décide de vendre leur maison pour couvrir les frais de résidence, de conserver le régime d’exonération de plus-value lié à la résidence principale pendant un délai maximal de deux ans dès lors qu’au titre de l’avant-dernière année précédant celle de la cession ils :
ne sont pas passible de l’ISF
et n’ont pas un revenu fiscal de référence excédant la limite prévue à l’article 1417-II du CGI
Ce dispositif serait applicable également aux adultes handicapés entrant dans un établissement spécialisé.
Les dispositions qui devraient demeurer en l’état :
L’exonération au titre de la résidence principale
Les plus-values réalisées lors de la cession de la résidence principale du cédant au jour de la cession demeurent, à ce jour, exonérées.
Cette exonération s’applique également aux dépendances immédiates et nécessaires cédées simultanément avec cet immeuble (Art. 150 U-II-1° et 3°du CGI)
L’exonération liée à une opération d’expropriation
Les plus-values réalisées lors de la cession d’immeubles ou de droits relatifs à ces biens pour lesquels une déclaration d’utilité publique a été prononcée en vue d’une expropriation demeurent exonérées.
Cette exonération est subordonnée au remploi par le cédant de l’intégralité de l’indemnité par l’acquisition, la construction, la reconstruction ou l’agrandissement d’un ou plusieurs immeubles dans un délai de douze mois à compter de la date de perception de l’indemnité (Art. 150 U-II-4° du CGI).
L’exonération liée à une opération de remembrement
Les plus-values réalisées lors de certaines opérations de remembrement ou opérations assimilées demeurent exonérées (Art. 150 U-II-5° du CGI).
L’exonération liée au montant de la cession
Les biens immobiliers sont exonérés si leur prix de cession est inférieur ou égal à 15.000 € (Art. 150 U-II-5° du CGI).
L’exonération de plus-value dont bénéficient les titulaires de pensions de vieillesse ou de carte d’invalidité
Les titulaires d’une pension de retraite ou d’une carte d’invalidité correspondant au classement dans la deuxième et troisième des catégories prévues à l’article L. 341-4 du code de la sécurité sociale sont hors champ de l’impôt afférent aux plus-values immobilières qu’ils réalisent à la double condition :
qu’ils ne soient pas passibles de l’ISF au titre de l’avant dernière année précédant la cession ;
que le revenu fiscal de référence de l’avant dernière année précédent celle de la cession (N-2) soit inférieur à la limite prévue au I de l’article 1417 du CGI appréciée au titre de l’avant dernière année précédant celle de la cession (Art 150-U-III du CGI).
L’exonération particulière en faveur de l’habitation en France des non-résidents
La loi de finances pour 2004 (commentée par l’instruction du 14 janvier 2004) a prévu une exonération particulière en faveur de l’habitation en France des non-résidents ressortissants d’un Etat membre de la Communauté européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’EEE (Art 150-U-II-2° du CGI).
Nous vous rappelons que, pour les cessions qui interviennent depuis le 1er janvier 2011, l’exonération en faveur de l’habitation en France des non-résidents ne s’applique plus qu’à la première cession et non plus aux deux premières cessions (Art 91 de la LF pour 2011).
L’exonération des plus-values résultant de cessions réalisées au profit d’organismes charges du logement social
L’article 150 U-II-7° du CGI prévoit une exonération temporaire en faveur des plus-values immobilières réalisées lors de la cession par les particuliers de biens immobiliers au profit d’organismes chargés du logement social.
L’article 150 U-II-8° du CGI étend cette exonération temporaire aux cessions de biens immobiliers réalisées au profit d’une collectivité territoriale, d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) ou d’un établissement public foncier (EPF) en vue de leur cession ultérieure dans un délai d’un an à compter de l’acquisition des biens concernés à un organisme chargé du logement social.
L’article 38-II de la LFR pour 2009 a prorogé l’application de ces exonérations jusqu’au 31 décembre 2011, c’est-à-dire pour les plus-values résultant de cessions intervenues du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2011.
Les Sénateurs ont décidé de proroger jusqu’à 2013 l’exonération des plus-values résultant de cessions réalisées au profit d’organismes charges du logement social (Art. 150 U-II-7° et 8° du CGI) - Art. 5 bis C (nouveau) .
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13/12/2011 - REMUNERATION DU DIRIGEANT
Le dirigeant d’entreprise dispose d’une grande liberté pour construire sa rémunération, il peut percevoir différentes formes de rémunération en fonction de deux éléments :
-la forme de l’entreprise
-le statut qu’il s’est choisi ou qu’il subit trop souvent.
En effet, les chefs d’entreprise se posent légitimement souvent la même question :
Comment rapatrier dans leur patrimoine privé une partie des richesses dégagées par l’entreprise et ce, avec un minimum de frottements fiscaux et sociaux, tout en maintenant une bonne protection sociale et en conservant des droits à retraite décents ?
Or, depuis quelques années, tous les repères techniques ont explosé.
Les lois fiscales et sociales se succédant, les stratégies de rémunération doivent être revues annuellement.
I. La rémunération immédiate
La rémunération immédiate sera constituée la plupart du temps d’une partie fixe et d’une partie variable.
1- La partie fixe
Rémunération fixe incompressible
Le chef d’entreprise, avec l’aval de son assemblée générale, déterminera une rémunération fixe qui aura pour objectif de couvrir ses besoins incompressibles. Son montant dépendra tout d’abord du montant des richesses générées par la société commerciale, puis des charges personnelles du dirigeant et du niveau de vie qu’il désire.
Cette rémunération fixe, considérée comme faisant partie des traitements et salaires, aura le même traitement fiscal pour le dirigeant quasi salarié [1] et le dirigeant TNS [2], mais elle ne subira pas la même pression sociale qui sera, elle, fonction du statut.
Les avantages en nature
Parmi ceux-ci et non le moindre, figure le véhicule professionnel. Le choix du chef d’entreprise se portera sur un véhicule de fonction ou un véhicule personnel assorti d’indemnités kilométriques.
La meilleure stratégie est fonction du pourcentage de kilomètres parcourus à titre personnel et des critères écologiques du véhicule de fonction. Mais, le plus souvent, la stratégie optimale s’orientera vers le véhicule personnel assorti d’indemnités kilométriques.
La prévoyance
Les cotisations sociales génèrent des garanties, en cas d’incapacité de travail, d’invalidité ou de décès, qui sont insuffisantes eu égard aux revenus nécessaires pour le dirigeant et son cercle familial.
Si les régimes supplémentaires sont collégiaux pour le dirigeant quasi salarié, le TNS devra, lui, prendre des couvertures personnelles. Le coût et l’étendue de ces dernières dépendront de son âge, de son état de santé … et seront soumises à l’acceptation de l’assureur !
2- La partie variable
Prime ou dividendes, la fin du « tout dividendes » ?
Pendant longtemps, la partie variable de la rémunération du dirigeant s’est limitée à la distribution des dividendes ; le débat était le suivant : quelle partie du résultat distribuer et quelle partie capitaliser dans l’entreprise ?
Pour le dirigeant quasi-salarié, cette distribution est aujourd’hui extrêmement coûteuse car, non seulement les dividendes ne restituent pas de revenu indirect (retraite, prévoyance), mais le revenu immédiat issu d’une distribution de dividendes est inférieur aux revenus immédiats issus d’une prime.
La distribution de dividendes restitue un revenu immédiat supérieur à la prime pour la seule quote-part du résultat bénéficiant du taux réduit de l’Impôt sur les Sociétés à 15% [3], soit une distribution maximale de 32 402 € par an.
Pour le dirigeant salarié, la distribution de dividendes restitue encore un revenu immédiat supérieur à la distribution d’une prime mais au détriment de droits retraite et de prestations prévoyance.
Un équilibre doit alors être trouvé afin que le dirigeant salarié ne soit pas pénalisé en couverture sociale.
Intéressement et participation
La loi Breton en 2005 puis la loi sur les revenus du travail en décembre 2008 ont ouvert ces deux dispositifs aux chefs d’entreprise employant au moins un salarié et moins de 250 salariés.
Ceux-ci permettent de distribuer des revenus non soumis à charges sociales et uniquement soumis au forfait social pour l’entreprise et à la CSG/CRDS [4] pour le bénéficiaire. Ces revenus sont fiscalisés sauf s’ils sont épargnés dans les structures d’accueil de l’épargne salariale.
II. La rémunération différée
Les rémunérations différées s’organisent autour de l’épargne salariale et des systèmes de retraite supplémentaire. Ces rémunérations bénéficieront d’une exonération de charges sociales et ne seront pas imposables pour le bénéficiaire, dans des limites définies par le législateur.
1. L’épargne salariale
Structures d’accueil des primes d’intéressement et de participation qui sont ainsi défiscalisées, le PEE [5] et le PERCO [6] permettent de plus à l’entreprise de verser un abondement annuel de 8 484 € pour le dirigeant, pour son conjoint. Cet abondement a le même traitement social que l’intéressement et la participation mais n’est en aucun cas soumis à l’impôt sur le revenu.
L’épargne salariale est un outil de rémunération pour le dirigeant mais également un outil de motivation et d’intéressement à la performance de l’entreprise pour l’ensemble des salariés. L’épargne salariale : un paradis fiscal et social à la française !
2. Les retraites supplémentaires
Les réformes de retraite se succèdent sans réussir à enrayer l’hémorragie d’un système créé en 1945 et qui atteint ses limites. Le chef d’entreprise, dont le niveau de vie est plus élevé que la moyenne des Français, voit son taux de remplacement se dégrader.
Plusieurs systèmes de retraites supplémentaires sont à sa disposition :
la loi Madelin est l’outil de retraite pour le dirigeant TNS [7],
le dirigeant quasi salarié aura à sa disposition deux outils de retraite supplémentaires (ces régimes étant collectifs, le chef d’entreprise doit d’abord définir la catégorie de salariés à laquelle il appartient) :
*Les régimes à cotisations définies (dits article 83) : dans ces régimes, l’employeur se crée une obligation de moyens, il définit lui-même le budget annuel affecté à ce dispositif. La rente générée dépendra des montants versés, de la rentabilité du placement et des conditions de conversion du capital en rente à la retraite.
Les systèmes à prestations définies (dits article 39 ou retraite chapeau) : dans ces régimes, l’employeur s’engage sur le montant de la retraite au terme, charge à lui de provisionner les sommes nécessaires à travers un contrat d’assurance.
[1] Le dirigeant quasi salarié (gérant égalitaire ou minoritaire, président de SAS, Directeur Général…) cotise aux mêmes régimes sociaux que les salariés (assurance maladie, retraite) mais dans la majorité des cas il n’a pas de contrat de travail. Par conséquent, il ne bénéficie pas des dispositifs du code du travail ou des conventions collectives.
[2] Travailleurs Non Salariés (gérants majoritaires ou collège de gérance majoritaire). Les rémunérations non salariales (article 62) supportent moitié moins de charges sociales obligatoires qu’un salaire. Ceci est sans effet sur les prestations de l’assurance maladie d’un non salarié, par contre ses prestations retraites seront largement amputées.
[3] Ce taux réduit s’applique sur une assiette maximale de 38 120 € de résultat avant impôt. Il est réservé aux entreprises :
dont le chiffre d’affaires < 7 630 000 €,
dont le capital est détenu à au moins 75% par des personnes physiques,
dont le capital social est entièrement libéré.
[4] Contribution sociale généralisée/ contribution au remboursement de la dette sociale
[5] Plan d’Epargne Entreprise.
[6] Plan Epargne Retraite Collectif.
[7] La retraite Madelin bénéficiera quand à elle d’une seule déduction fiscale définie dans l’art 154 bis du CGI à savoir 10% du bénéfice imposable dans la limite de 8 PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale) +15% sur la fraction de ce bénéfice comprise entre une et huit fois le PASS.
Par Nadine Racamier, Directeur Entreprise Bretagne, UFF
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Naulet Roca Associes
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